La vague numérique

Le nouveau féminisme 2.0 est promu par une génération émergente de féministes qui sont nativement familiarisées avec les technologies numériques. Cependant, le numérique ne représente pas une rupture totale, parce que les activistes reprennent le flambeau des luttes antérieures. Il engendre de nouvelles pratiques, se manifestant par une prolifération de contenus en ligne, l'organisation de campagnes contre les violences et l'utilisation de divers supports tels que les sites web, les réseaux sociaux et les podcasts.

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Les féministes excellent désormais dans la création d'images, de vidéos, d'événements en ligne et de master classes, mobilisant un éventail varié de formats. L’aspect le plus crucial réside dans la facilité avec laquelle ils se propagent à travers les plateformes : l'instantanéité, l'horizontalité et la viralité de l'architecture de ces dernières conduisent  à une amplification des messages féministes grâce à la caisse de résonance du web.

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Les principales stratégies de la militance en ligne sont : 

- le partage de l’expérience du harcèlement (l’outil de la confession, scandalisation de l’opinion publique)

- la provocation et la riposte (jouer sur les effects structurant des réseaux sociaux)

- l’influence au quotidien (donner la force aux liens faibles).

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Le féminisme numérique militant rencontre, toutefois, de nouvelles formes d’opppositions comme par exemple le cyberharcèlement perpetré par une minorité d’homme très actifs sur le web.